If god lived on earth, we would break his windows
 
 Fredrik Bergstorm, l'âme pensante de No Festival Of Light, commença à faire parler de lui en 1993, lorsqu'il réalisa deux cassettes et apparu sur quelques compilations. Puis en 1995, il rejoignit son compatriote Lina Baby Doll de Deutsch Nepal. Il en résulta un album et deux particiations à des compilations, dont la tribute à Death In June "Heilige Tod". Suivirent des collaborations au sein d'Ordo Equilibrio et Mortiis, entre autre. Il s'agit là du quatrième album du Suédois, sorti sur Fluttering Dragons, après avoir participé à une de leurs compilations. Le territoire de No Festival Of light est parfois difficile à cerner, parce qu'étant en perpétuel changement, mais la couleur dominante reste un son rêche, ambient et industriel, proche des formations de Cold Meat Industry. Les percussions tribales dominent quelques titres, emberlificotées de samples divers, de voix répétitives, de chants monacaux. Sinon l'atmosphère est plutôt dark-ambient, délicatement agrémentées de trouvailles sonores des plus intéressantes, et l'ambiance typiquement post-industrielle. L'album s'ouvre et se clôt sur un titre au thème identique, avec une phrase répétée inlassablement. Il ne s'agit pas là d'un album à thème comme cela a pu se passer avec ses travaux précédents, pourtant une connotations anti-chrétienne claire et intentionnellement ambigue prévaut. Les tribulations apocalyptiques de Deutsch Nepal ne sont pas loin, tant la ressemblance musicale est parfois troublante. Un excellent album, honnête et sensible, qui ne décevra pas les inconditionnels de la vague suédoise, ni les autres d'ailleurs.

Stéphane Fivaz
Mai 2001
 

Contact, label et distribution :

Fluttering Dragon
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Pologne
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